posté le 26/12/12

Chant I

Asgard

 

 

 


Bonjour. Je m'appelle “”. Oui, je m'appelle “”. Je le repète simplement pour les personnes qui auraient eu envie de relire mon prénom une deuxième fois. L'histoire que je vais vous raconter est disons... Comment m'exprimer ? Une Histoire ! Une histoire…. Oui, une histoire ! Qui s'est déroulée sur votre planète. Enfin, notre planète, la votre comme la mienne. Pardon, je me fais un peu vieux, et je perds un peu le sens de la marche, parfois. A une époque oublié des hommes donc, il y a fort, fort, fort longtemps, loin, loin dans le temps. Jadis nous appelions la Terre Asgard (et moi, j'étais jeune et beau). Aujourd'hui, ce nom fait référence à la terre des dieux dans la mythologie nordique (je suis un peu moins jeune mais reste beau). Après tout, ce ne sera pas la première fois que l'Homme se mécomprend ; l'erreur est humaine.

Cependant, il n'y avait pas que nous : Asgard était partagée entre Sept grandes races. Ou plutôt devrais-je dire les 7 puissances ressortissantes de la Guerre Rouge, surnommée ainsi à cause de la quantité de sang qu'elle a fait couler, toutes races confondues (et bien que certaines n'avaient pas le sang rouge). Tu me suis ? La Guerre Rouge est une guerre qui s'est déroulé avant. Avant, avant, il y a fort, fort longtemps. A une époque où... euh ? Me fais pas répéter, salopiot !

 

 

 

 

Entre-eux, c'est le bazar. Entre-eux, eux. Je parle des 7 grandes races. Tu me suis ? N'hésites pas à m'interrompre, je sais que j'ai un peu d'année derrière moi et je n'ai pas, toujours, toujours toute ma tête quand je dois raconter une petite histoire. Relis depuis le début s'il le faut, j'ai peur que tu ne suives pas. Quoi ? Tu ne veux pas !? Arf, de mon temps les jeunes étaient plus patients ! Je disais donc, entre les races, c'était... euh ? Ce que je veux dire...! Selon le point de vue, une même race peut-être redoutée, crainte ou vénérée. Des races haïes sont appréciées par d'autre. On pourrait croire qu'il y avait des alliances ? Oui ! Enfin, oui... Disons que c'était difficile. Parfois, l'affection n'est pas réciproque... Oh, loin de là ! Un peu comme... En fait, j'en parlerai plus tard de ça.

La fin de la Guerre Rouge et donc, la naissance des Sept puissances, s'est déroulée à une époque bien plus lointaine que celle que je vais te raconter. Enfin, non. Je me suis trompé. Ce que je veux te dire, c'est que je vais te raconter une autre histoire, et que cette guerre rouge, et bien c'était bien avant. Tant et si bien, que tous les êtres actuel de ce monde (de l'histoire que je vais te raconter) la connaissent. Non, je me suis trompé, attends. Oh ! Du calme mon petiot, on est poli et patient avec les ainés ! Ce que je veux te dire, c'est que tout le monde dans l'histoire que je vais te raconter connait la guerre rouge (tu me suis ?). Les plus sages étudient cette guerre dans les vieux parchemins, tandis que les parents comtent à leurs enfants les exploits des héros de cette apocalypse. Comment et pourquoi a-elle débuté ? Combien de temps a-t-elle duré ? Que s'est-il passé ? Même les enfants de ce monde le savent ! Ah, tu as tellement de choses à savoir, petit bougre...! Mais je vais plutôt commencer par la fin de cette Guerre ; pour faire les choses dans l'ordre.

Les races avaient toutes des avantages qui leurs permettaient de tenir tête à leurs opposants. Que ce soit en capacité militaire, intellectuelle, magique, technologique, physique... même la perfidie et la trahison fut jugées comme talents propre d'une race. C'était une époque difficile, où le moindre coups pouvait être fatal. En prenant l'initiative de batailler sur un front, on pouvait vite se retrouver attaqué par un autre ennemi, soit par coalition, soit par pure coincidence. Hmmmm, les actes étaient donc toujours mesurés et réfléchis, autant que les alliances et trahisons intempestives. Si bien que la Guerre Rouge dura des milliers d'années, succédant les dirigeants et les mentalités. Un même peuple plutôt réservé sur les champs de bataille pouvait changer de visage en même temps que son roi. Des leaders nobles, fous, tyraniques, corrompus, charitable, assoiffés de vengeance... Il y en avait de tous les type et pour tous les goûts. Certains ont condui leur peuple à la perte, d'autre au triomphe. Comme ce fut le cas pour... Mais je suis bavard. C'est l'avènement de ce qu'on appelle aujourd'hui la Septième race (aujourd'hui par rapport à l'histoire que je vais te raconter), qui a pu mettre fin à ce massacre gratuit des peuples. Attention, à l'heure de mon histoire, (maintenant par rapport à avant... euh ? Bref. Un peu de respect envers les ainés sale insolent !) c'est encore une pseudo paix : les conflits pullulent et la haine suinte. Dans un pays pacifique, il y a encore des factions nationalistes et très violentes. Des moeurs vengeresses ancrées dans l'âme et qui ne s'estompent pas malgré le temps. Mais en tout cas le sang ne coulent plus – ou en tout cas, beaucoup moins – par rapport à la GR (dite, Guerre Rouge pour les experts). Si je devais comparer, c'est un peu comme la seconde guerre mondiale (39-45) qui a précédé la guerre froide entre les Etats-Unis et l'URSS. Et si je devais comparer encore, aujourd'hui, à l'heure de mon histoire donc (tu me suis bien), nous sommes donc en guerre bleue. Guerre bleue ! T'as compris ? Elle est bonne, non ??? Bah chaud/rouge, froid/bleu ! Bon bref.

Où en étais-je ? Ah oui, la Septième race. L'Homme bien evidemment. Comment-a elle pu mettre fin à plusieurs milliers d'années de rage et nous faire passer du rouge au bleu ? Le bleu c'est mieux quand même. Oui, enfin, je veux dire, le bleu c'est mieux quand même. Euh ? Est-ce parce que c'était les plus intelligents ? Les plus forts ? Non, non, pas du tout ! Chaque espèce possède des défauts et des avantages. Sauf que l'Homme n'a aucun avantages ! C'est une race très récente. Et pour parler cruement : on ne sait pas d'où elle sort ! Elle est apparue au beau milieu d'Asgard, en pleine Guerre Rouge, sans que personne ne s'en rende compte. Quand on les découvrit, il y avait déjà un vaste village, et il venait d'inventer le bouclier en bois pour se protéger des bêtes sauvages ! “Oulala, ils font peur avec leurs p'tits boucliers !” se racontaient les premiers guerriers sur-équipés qui passaient là par hasard. Et c'est comme ça qu'une sensible paix commença à montrer son nez. C'est un peu comme si la France, l'Angletterre et l'Allemagne livraient, entre-elles, une lutte acharnée, rivalisant de puissance, depuis fort, fort longtemps et loin, loin, loin dans le temps. Et au beau milieu, il y a le luxembourg et que tous les habitants de ce mignon pays étaient des gentils pandas habillés !! Que ces pandas commençaient a habiter dans des huttes, à manger à table et même, soyons fou, à parler ! (Je n'ai rien contre le Luxembourg). C'est précisément ce que ressentirent les Asgardiens. Les peuples commençaient à rire de cette situation insolite. Même entre ennemis, lorsqu'ils se rencontraient trop près du village d'homme, il était devenu coutume de se lancer quelques pics : plus de fers mais verbales.

  • “ On va tellement vous massacrez que vous allez ressembler à des Hommes ! Mouhaha”

  • “ Haha ! Vous êtes tellement naze qu'on s'est équipés avec des boucliers d'hommes ! “

  • “ Ah ouais !? Et bah nous [...]”


Il était même convenu de s'éloigner du village avant d'engager tout affrontement. Il ne faudrait pas qu'une petite boule de feu d'un magicien maladroit anéantisse leurs huttes (et donc les durs éfforts de ces pand... Hommes je veux dire !). Bien sûr, les nations se détestaient toujours autant. Mais entre eux, il y a quand même une part de respect pas forcément pour la race mais pour la force de son adversaire. Alors que pour ces Hommes, tout le monde riait d'eux !

Au fur et à mesure, le village était devenu une terre de non-agression, où tout le monde pouvait y entrer. C'était même stratégique : les troupes faisaient exprès de combatre non loin du village, et en cas de pépin, ils s'enfuyaient se réfugier au village ! Suivi de près des assaillants qui après tout, en profitaient pour rester au village se reposer. Il y avait alors de moins en moins de défaites ou victoires et donc, de conflits. Les lames sortaient moins et les mots beaucoups plus. Les guerriers se prélassaient et même entre ennemis. Bien entendu, on ne demanda pas l'avis des pandas. Ils ne comprennaient rien de toute façon. Au début, des bagarres éclataient souvent bien evidemment, mais il y avait toujours un panda pour les implorer de ne pas détruire sa hutte. Et même si une bagarre se déroulait entre deux individus, les autres races intervenaient, rappelant ce lieu de paix.

Ce village deviendra plus tard la plus grande et magnifique ville à travers le monde : Midgard.

 

A suivre... 

 


 
 
 

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